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Bienvenue sur le blog de la Compagnie des Moniteurs d'Escalade du Littoral !

Marseillais, Aixois, Aubagnais, Ciotadens, quelque soit l'origine, nous sommes tous animés par la même passion de l'escalade libre. Les articles traiteront principalement des sorties en rocher avec des photos et encore des photos.

Puisqu'il y a du soleil toute l'année en Provence et que nous sommes heureux d'y vivre, c'est évidemment nos belles falaises du sud qui sont visitées régulièrement.

Et puisque le centre du monde vertical est à Marseille, les Calanques et toutes les falaises phocéennes seront à l'honneur. En amoureux transi du rocher, nous irons même jeter un oeil hors de nos frontières ...

La C.M.E.L., c'est aussi une association qui cherche à aménager notre environnement pour la pratique de notre sport favori (Clean Up Day de La Ciotat). Le blog permettra d'en rendre compte.

Bonne lecture à tous les grimpeurs internautes !!!

 

  

P.S. :

Pardonnez une facheuse tendance à laisser le retard s'accumuler dans la publication des articles !

Mais la description d'une voie ou d'un secteur est relativement intemporelle ... peu importe la date d'édition !

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Contacts C.M.E.L.

Pour toutes demandes d'informations, questions et autres, vous pouvez contacter (remplacer les mots en majuscules : AROBASE, POINT, par leur symbole) : 

 

  • Olivier Didon par mail : didon POINT olivier AROBASE gmail POINT com

                                     ou par téléphone : 06 19 14 01 01

  • Jean-Philippe Dalbavie par mail : jeanphi.dalbavie AROBASE wanadoo POINT fr

                                  ou par téléphone : 06 09 89 64 91

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La Compagnie des Moniteurs d'Escalade du Littoral vous offre ses services pour un encadrement en escalade, canyon, via ferrata, parcours accrobatique. Retrouvez le détail des prestations de "nos professionnels au service de votre passion" sur la page dédiée aux moniteurs C.M.E.L. 

 


 

  Saison 2012/2013 : compétition "Blocs qu'on teste" ouverte à tous. Rendez-vous mensuels les vendredis soirs à partir de 19h (le calendrier sur la page Compétition)  à Bloc Session de La Ciotat et finale en avril !


Les autres salles de la région sur la page des salles d'escalade phocéennes.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 


 

Quelques soient les opinions quant au choix du système de protection, le Parc National des Calanques est bien là (signature officielle en avril 2012).


La place des activités douce de pleine nature comme l'escalade est défendue par l'association "Des Calanques et des Hommes". Historique des actions depuis 2009 sur la page "Avenir de l'escalade dans le Parc National des Calanques".
 


 

 


 

 

 


 

24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 19:24



Parmi les grimpeurs avignonais, il existe une caste en pleine expansion d'adorateurs fanatiques de Venasque et de son rocher unique.
Cette exclusivité se traduit par une réponse directe et inaltérable lors du choix de la destination du jour : "bah, on va à Venasque".

Approchant ces énergumènes d'un peu trop près, il fallut bien se plier à leur étranges habitudes.

Même dans les froides journées qui dépouillent la forêt de son habit vert et laisse découvrir de loin les fameuses piles d'assiette de cette molasse caractéristiques, Venasque reste une destination envisageable. L'approche est réduite, le froid peu incisif et le vent absent : ça colle !

Si effectivement, le calcaire se classe dans la même famille que celui de Buoux, sa présentation est tout autre : pas vraiment de vaguelettes à micro-gouttes, éventuellement quelques secteurs à trous qu'il faudra dénicher loin des sentiers battus mais de vrais empilements plus ou moins profond en bacs ou fines réglettes. A arquer ou à saisir en tendu, les plats se servent toujours bien frits.

Du 5 au très dur, il y en a pour toutes les difficultés avec des envolées bien protégées surtout en comparaison de l'espacement buouxien. Par rapport à la falaise référence de Buoux auquelle on compare souvent le site, ici, point de voies de plusieurs longueurs mais de la couenne de bonne hauteur (30 mètres en moyenne) : largement de quoi se charger les bras en acide lactique.

 


Même l'hiver, les piliers ventrus typiques de Venasque attirent leurs thuriféraires !
 

 

A gauche de ce pilier, la célèbre "Intégrale de Peuterey" : départ costaud puis continuité facilitée par les traces de pof sur toutes les bonnes prises crochetantes jusqu'au relais à la strate. 7a+ si on s'arrête ici et 7b+ si on passe le final au dévers plus penché et à l'allonge plus saignante.





 


Piles d'assiettes énormes dès le 6a de "Con la luz"  ; une vraie voie homogène où il suffit de tendre le bras pour refermer les doigts sur un bac.
  

Départ athlétique pour François dans "Boule de calin" 7a.
  
Technique avancée de talonnage sous les conseils expérimentés de Guillaume.



En attendant le topo annoncé régulièrement pour la saison suivante, vous pouvez toujours visiter les lieux les weeks ends. Les locaux sauront vous guider dans votre recherche.


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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 17:26


[Note : article rédigé en 2006 et seulement corrigé ces jours-ci pour publication]
 



Après tous ces mois d'attente, le topo du Verdon est enfin dans les bacs en cette fin d'année 2006. Aussitôt trouvé, aussitôt acheté ! 
La critique est vite venue à notre esprit. Le temps (quelques mois) de quelques corrections est en voici la synthèse.

  Topo-Verdon-couverture-2006


 Promis à un succès indéniable, cet ouvrage remplace la précédente édition de 2000. En faisant suite à une édition antérieure, l'actualisation doit être encore meilleure.

C'est le cas pour l'utilisation des moyens modernes : photos numériques, tracés des voies sur photos et plans de qualité.


A la décharge du précédent, les pictogrammes étaient d'une telle profusion qu'ils noyaient l'information par une trop grande précision.




La leçon est retenue puisque les informations sont restreintes à leur plus simple expression : nom des voies, noms des ouvreurs et année de l'ouverture, cotation maximum rencontrée dans toute la voie, un pictogramme pour répertorier l'équipement (moderne, coinceurs nécessairs, friends nécessaires ou tout le matériel d'artif') et parfois une cotation d'ensemble (TD, ED, ...).


Aucune information sur la nature de l'équipement moderne : a-t-il été repris depuis l'équipement d'origine ? Rééquipement ? De quelle nature (rings, plaquettes) ? En quelle année (cela donnerait une indication sur l'engagement, bien différent dans les années 80 qu'aujourd'hui) ? Combien de dégaines (lorsque c'est au delà des 12 habituelles) dans certains cas particuliers de voies récentes ?


L'indication sur l'engagement de ces voies n'est pas systématisée : quelle est la cotation obligatoire ?



Chaque secteur apparait brut de décoffrage avec directement les photos et les tracés de voies.

Aucun texte d'introduction sur le style local, l'orientation de la face, l'abri du vent ou les heures d'ensoleillement. De la sobriété et uniquement de la sobriété !

Le descriptif des accès est léger (flèches sur photos) sans texte. Réservé aux connaiseurs des lieux ! Pour les néophytes, galère en vue !


 Sur le forum C2C, les avis sont peu enthousiastes et nombres dénoncent certains tracés hasardeux. C'est le revers de la médaille, avec une présentation sur photo, la précision doit être parfaite (surtout pour les grandes voies). Un centimètre de décalage sur l'image et on rentre bredouille sans avoir trouvé le départ.

L'histoire des Gorges est réduite à une synthèse digne d'un secteur de couennes de bord d'autoroute.

Aucune anecdote, aucun portrait d'ouvreurs emblématiques comme sur l'édition précédente.

A la rigueur, on peut penser que le futur ouvrage de Barney (comme celui sur l'histoire des Calanques) sera le complément idéal du topo. Mais la rumeur de sa parution (annoncée depuis 2006) est aussi floue que pour celle des topos provençaux  ;-)))
Quelques anecdotes originales et bien senties auraient fait merveille. Peut-être est le manque de place ?


Un index existait avant et a disparu. L'erreur est corrigée si on possède Internet en téléchargeant le PDF sur le site du club Lei Lagramusas (dans la rubrique "Nouveau topo" de l'onglet "Actualités").
Ce site aborde également le rééquipement des voies et les nouveautés depuis la parution du topo (dans la rubrique "Rééquipement" et "Nouvelles voies" de l'onglet "Actualités").



Evidemment, on peut toujours affirmer que l'escalade est un sport de découverte et que notre cerveau, notre expérience doivent encore servir à quelque chose. Pas de prémaché dans ce topo mais de l'amorce d'information.
Une fois l'objectif affiché, profiter des moyens d'Internet pour étayer vos besoins selon votre degré d'improvisation.  

 L'avantage d'une telle austérité est son faible encombrement pour un contenu si vaste.
Espérons que les quelques critiques seront bien entendus et serviront à une édition révisée qui sera sans nulle doute un succès complet ...

 

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 16:35



 

 Site phare de la haute difficulté dans les années 90 avec l'affluence pour tenter "Bronx""Macumba club" ou l'invaincu "Sacchidananda", le Canal d'Orgon a retrouvé ces derniers mois (année ...) un nouvel essor avec le développement de nouveaux secteurs parmi lesquelles des voies plus abordables aussi. Sur la piste d'accès, certains secteurs émergent des broussailles et laissent apparaitre des plaquettes rutilantes.
Bravo pour le travail !
Il n'y aura donc pas seulement les mutants à profiter de l'ombre les après midis de canicule ... et du bruit de la route, du train ...

  En attendant toute la lumière sur ces nouveautés dans le futur topo des Alpilles (décembre 2008 - janvier 2009), vous pourrez toujours tenter les lignes en aveugle.

 

Additif mai 2008 :
Un article de Grimper aussi émoustillant que décevant relate les nouveautés du Canal ... sans montrer un seul topo ou ne faire mention des voies plus faciles. Où est l'information ? Allécher sans donner les moyens de conclure, bande d'allumeurs, va !!!
Comment faire monter la sauce et retourner dans son inconsistance en moins de cinq minutes ...
 
 


Additif juillet 2008 : 
Avant un prochain article plus détaillé sur l'un d'entre eux, en voici un peu plus sur les nouveaux secteurs rencontrés sur la piste d'accès depuis Orgon (infos glanées à droite et à gauche vers les locaux).
Le premier visible n'a que peu de voies mais bien dures : de 7b à 8b+.
Ensuite, dans un mini cirque renfoncé derrière la broussaille, de grands murs compacts avec quelques voies en 6 à gauche et du 7b au fond.
Le dernier est le plus visible avec un gros travail d'aménagement du sous bois et de la falaise (équipement en scellements Fixe). D'apparence abordable, au milieu des voies en 5 et 6, il y aussi quelques 7. 
En espérant que cette présentation succint vous incite à tester les voies ...

 

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 09:15

  [ Retour sur un récit d'une sortie avortée lors de l'hiver 2006-07 ]

L'hiver dernier, Jean Phi imagine visiter une falaise des Alpilles. Vantant  un niveau très abordable, il convaint sa femme de l'accompagner. Après une heure de route, il se retrouve dans ce massif.

Muni du précieux (ou pitoyable selon les avis) actuel topo des Alpilles et de l'article du Grimper d'octobre 2006, la falaise est à la hauteur des espérances : belle paroi. Le bruit de la route est encore audible et peut gêner mais on ne va pas chipoter.

C'est parti pour une belle journée d'escalade : première longueur, "Eperon des Alpilles", un long 6a.

D'après l'article de Grimper, avec une 60 mètres, ça passe partout. Première imprécision !

Mais cet éperon n'est pas rectiligne et navigue de part et d'autre du fil du pilier si bien que l'assureur ne voit plus le grimpeur quand il est au relais et quand il redescend. Effectivement en suivant bien la ligne équipée, on réussit à retomber juste juste en bout de corde. Mais si on descend à la verticale du relais, on se retrouve dans un dévers qui s'achève 10 mètres plus bas ... et donc, sans corde suffisante.

Les 60 mètres peuvent passer mais avec vigilance et réflexion ... ce qui n'est pas précisé dans l'article.

Bon, à la rigueur !

Mais ensuite, Jean Phi va dans "Tisseurs d'or" 6a (cotation topo) remonter à 6a+ dans Grimper (quelle audace ;-)). Dès le bas, les mouvements sont durs sur des bi en tendus et au prix d'un mouvement d'envergure systématique. Un passage qui n'a rien à voir avec du 6a mais bien 6b+ voire 6c (ou alors serait-il complétement rouillé ??).

En plus, l'équipement est assez espacé.

En conclusion, saoulé de ne pouvoir offrir l'escalade promise à Nath', les sacs sont prestement faits et l'après midi se finit par une visite aux ruines du Glanum (vive les activités culturelles pour se détendre).

Le bilan de cette mésaventure, Jean Phi aurait pu le prévoir car il connaissait les conditions des équipements de l'époque ; Daniel Gorgeon l'avait même prévenu à l'époque : "le Mont Gaussier, c'est dur ! ".

En effet, l'équipeur utilisait frénétiquement le matériel pour équiper les lignes les unes après les autres et cotaient à l'arrache dans une fourchette de 5b à 6a, voire 6a+ si c'était dur.

Alors, les voies sont bien, là n'est pas la question mais, il faudrait arrêter la démagogie.

Quand on vend sur un topo (complétement faux sur les cotations car on retrouve les mêmes choses à Aureille et à Maussanne sans parler de Mouriès historiquement sur-dur) et encore plus sur un article récent de Grimper qui ne prend même pas le temps de prévenir sur la sous-cotation flagrante, il y a comme qui dirait de la publicité mensongère. Si au moins l'homogénéïté à l'intérieur des secteurs était respectée ...

A présenter de belles photos (sans parler du texte polémique qui ne fait aucun cas des efforts des locaux pour trouver un terrain d'entente avec les organismes de défense des oiseaux), Grimper vend son magazine, un point c'est tout !!! Sa démarche commerciale a ses limites (ce n'est pas une stratégie à long terme car à force de divulguer des infos pourries, les lecteurs vont abandonner ce magazine). Mais, le topo lui, se doit de coller au plus à la réalité.

Comme Jean Phi le précise, un grimpeur de 7 dont la marge lui permet de grimper dans du 6 sous-coté n'aura pas de problème : il serrera les dents et s'arrachera jusqu'au relais.

Mais, pour un grimpeur qui vient se faire plaisir sur une falaise présentée avec une difficulté moyenne de 6a, la surprise va être de taille. Non seulement il va galérer dans les voies et se prendre des bonnes ratasses de 6 mètres garanti.

Un espoir et aussi une crainte, c'est que le futur topo fédéral des Alpilles corrigent ses erreurs grossières et ne fassent pas un léger lifting en rajoutant un + aux cotations actuelles.

Car à Aureille, à Maussanne, au Mont Gaussier, des 5c qui valent 6b et des 6a qui sont limites 7a, il y en a quelques uns.

Arrêtons l'hypocrisie de dire qu'on conserve les cotations en l'état car c'est historique (comme pour Mouriès où les voies faciles n'ont aucune raison d'être sous-côtée). Les cotations sont subjectives et ne sont pas figées comme le nom donné à une voie. Elles doivent évoluer avec le rocher et avec la pratique des grimpeurs.

Le rôle d'un topo est aussi de renseigner sur la vraie difficulté (au moins à la lettre près) d'un site pour éviter de faire 100 km de route pour finalement se prendre but sur but.

Connaissant la rigueur et l'ouverture de Jean et des clubs des Alpilles, leur travail corrigera ces invraisemblances sans faire du vague copier-coller des cotations du vieux topo.

Il faudra attendre la fin de 2008 pour avoir la réponse.
En attendant, visiter les superbes sites des Alpilles ... avec un peu de marge !

 
 

 

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 11:26

 

Une virée en Corse engage toujours à l'exotisme : un côté à part, premier privilège de la vie sur une île.

L'Ile-Montagne est aussi une destination incontournable pour le grimpeur avec des terrains exceptionnels pour les grandes voies et des sites superbes de couennes pour s'aguerrir entre deux expéditions verticales.

Le premier contact avec la Corse se fait souvent par la mer et l'arrivée en bateau. La curiosité attire la foule sur le pont et les côtes déchiquetés sont détaillées à l'affut de rocher grimpable.

En arrivant à Ajaccio, le port est une attraction mais celles qui nous intéressent sont plus à l'intérieur des terres.

 

Pour admirer les parois rougeoyantes du Gozzi, la meilleure vue est à tribord (bord droit pour les terriens profonds). Cette montagne domine la ville d'Ajaccio avec un terrain de jeu des plus excitants pour l'escalade : couennes et surtout grandes voies de tout niveau. 

 

 

Pour se rendre sur place, la difficulté sera de détecter le mini emplacement pour se garer (place pour une voiture dans une descente juste après un virage à gauche) et l'échelle sommaire enjambant la barrière du parc. En effet, les propriétés défilent leur clôture de bout en bout sans une seule ouverture vers la colline. Le sentier est impeccablement tracé et cairné du début à la fin.

 

Le granit gorgé d'oxydes diffuse cette couleur volcanique. Le grimpeur a le sang en ébullition à cette vue et son pas l'entraine irrésistiblement au pied de cet eldorado.

Arrivé à destination, les rencontres sont particulièrement dépaysantes : au loin un caillou bouge, magie des Gozzi ? Hallucination provoquée par une montée trop rapide ?

Non, simplement une tortue en pleine dégustation.

 

Partout où le regard porte, des voies et encore des voies ! Rassurez vous la saturation n'est pas la politique locale (une soixantaine de voies réparties sur tout le rocher) et il reste un potentiel tout doucement exploré par les locaux.

 

Le soleil salue une dernière fois cette face sud ouest !

 

 

 Le Gozzi fait parti des sites majeurs de Corse. A retrouver dans le topo des falaises corses commandable directement sur le site du topo qui propose aussi les mises à jours, corrections et nouvelles voies.

 

 

 

 

 

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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 17:32

 

Pas de canicule pour cette belle saison 2007 !

Dans le nord, c'est même la déprime provoquée par un été pourri.

Toutefois, le bain de soleil n'est toujours pas d'actualité (en Provence) et l'ombre est la bienvenue pour escalader sereinement.

Adepte de la route des vins ou grimpeur en goguette, Gigondas éveillera et réveillera différents organes de votre corps. L'un peut allègrement suivre l'autre ... avec une préférence pour la dégustation en clôture de journée !

Les fameuses Dentelles de Montmirail sont encerclées de domaines viticoles aux noms flattant les papilles mais nous attirent en premier lieu pour leurs itinéraires verticaux.

Les plus sportifs préféreront sans doute venir l'hiver à la chaine du Clapis : sa face sud, ses voies en 7 sur un mur à léger dévers.

L'été est favorable à l'exploration des classiques en face nord de la chaîne de Gigondas. L'ombre est bienveillante jusqu'à 14h-15h et les replis des aiguilles permettent d'attendre le déclin des cuisants rayons du soleil vers 17h-18h. Le début de soirée est très agréable surtout qu'un thermique balaie la face.

Le calcaire gris est austère, d'aspect lisse. A son crédit, le rocher est très fissuré, le plus souvent dans la profondeur : merci pour les bacs ! Les voies faciles sont ainsi volontiers physiques avec une dose de confiance dans le placement.

Malgré sa faible hauteur, les 3 ou 4 longueurs sont suffisantes pour ressentir une ambiance montagne, sentiment parfois renforcé par une sortie au sommet sur la crête avec vue sur la vallée du Rhône et sur le mont Ventoux. 

Certaines voies en fissure nous plongent quelques décennies en arrière et font cruellement comprendre les lacunes dans les techniques de l'escalade intérieure : ramonage laborieux entre deux lames de rocher en 5b+ dans la "De Champeville"  par exemple.

Entre deux fissures, les murs sont aussi exploités pour de longues voies continues.

La face sud de la chaîne de Gigondas saturée par le soleil sous le regard du Géant de Provence.

Pour les amateurs d'envolée armés de leur corde simple (70 ou 80m), il est envisageable de doubler les longueurs jusqu'au relais sommital et de redescendre en deux rappels. Seule contrainte : s'alourdir des caisses de dégaines nécessaires ou jouer la carte de l'engagement en sautant quelques rings suivant sa facilité.

 

 "La Savoyarde" : voie classique en 2 longueurs qui peut se gravir d'une traite (photos ci dessus à droite et ci dessous à gauche). La descente peut se limiter à un seul rappel de 40 mètres (pas un mètre de moins : attention à la longueur de corde).

 

 

 

 

 

 

L'Aiguillette Lagarde est la plus fréquentée de la face nord avec ses multiples couloirs.

 

 

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 13:45

 

Dans ce village des Alpes de Haute Provence, les falaises sont apparues comme le rempart face à la désertification des campagnes.

Au terme de plusieurs années de développement, le site d'Orpierre accueille toutes les nationalités d'Europe et n'est concurrencé dans la région que par Céüse qui cultive son effet de mode actuel. Il est devenu une destination incontournable pour les grimpeurs européens.

Les murs dalleux sont à l'ombre le matin puis la migration s'opère vers 15h en direction des dévers.

La densité aux lignes carrées est alors à son maximum. Si votre échauffement n'est pas terminé mais que votre projet est libre, autant l'investir aussitôt sous peine de le voir squatter pendant des heures et donc de rentrer bredouille.

Cette promiscuité entre tous les grimpeurs n'est pourtant pas le signe d'une ambiance amicale. Les gens s'adressent à peine la parole et répondent (timidement ?) à votre bonjour !

Pas facile dans ces conditions de nouer des contacts avec les charmantes grimpeuses de l'Est venues perfées ici. Peut être que le club de rencontres est plus développé le soir au camping.

 

 

Le fameux Quiquillon et ses grandes voies parfaitement équipées. Tous les niveaux sont présents : de l'apprentissage aux lignes d'envergure plus raides !

 

 

 

Le secteur Belleric !

 

Un mur à réglettes et gouttes d'eaux (différentes de celles de nos Calanques) avec des difficultés du 3a au 6c+. L'équipement est toujours extrêmement solide avec des lignes où tous les pas durs sont protégés. Cela permet donc de se lancer en tête dans un niveau plus haut sans se faire peur et de sortir en artif' si besoin pour travailler la ligne en moulinette.

 

 

Les dévers du Chateau : 40 voies en 7 et + (8c) avec une prédominance de continuité sur bonnes prises et quelques pas en puissance.

C'est l'objectif de nombre de grimpeurs venus sur place soit pour faire du à vue ou tordre un projet en quelques essais.

D'où l'entassement dès l'ombre installée ...

 

A la falaise du Puy, un aspect déroutant mais une escalade intéressante et surtout à l'ombre du milieu de matinée jusqu'au soir.

"La poisse" 7a.

 

Reste l'escalade ! La réputation d'Orpierre en matière de cotation est comparable à celle des Calanques : aisée, commerciale, facile, ... tous les qualificatifs y passent.

Néanmoins, dans certains murs patinées, vous trouverez de furieuses voies en 6 pas du tout surcotées. Par contre, la sécurité optimisée des longueurs avec parfois un suréquipement volontaire est une vraie réalité. Il faut donc prévoir un nombre de dégaines suffisants avant de partir.

Pour les dévers, les rares voies essayées ne sont, il est vrai, pas extrêmement serrées dans leur difficulté. Et se forçant un peu, on peut vite faire une croix un cran au dessus de son niveau habituel (attention, ce n'est pas une règle absolue pour toutes les lignes).

Si vous avez un instinct grégaire développé, si vous arrivez plus en séducteur (genre brise glace quand même) qu'en grimpeur, alors cette destination estivale est pour vous.

Sinon, préférez la visite hors saison ... en automne car le printemps (avril, mai) est le pic de fréquentation de l'année.

 

 

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 18:57

 

Dans l'arrière pays montpellierain siège le site d'escalade du Thaurac.

Les touristes connaissent plus volontiers la grotte des Demoiselles (où on peut acquérir la dernière édition 2006 du topo) et les rafraichissantes Gorges de l'Hérault. C'est sur l'ensemble de falaises dominant le village de Saint Bauzille de Putois que le grimpeur pourra s'exprimer.

 

 A 2 heures de Marseille, la visite s'envisage facilement.

L'intérêt de ce site aux multiples secteurs permet de s'orienter selon les orientations, l'ensoleillement et le niveau recherché. De ce point de vue, de nombreuses voies abordables sont confortablement équipées. Les cotations sont assez souples (un air de Calanques) et on peut vite faire une perf' à vue ou après travail.

 

 

 

En rive droite, le Rocher de Sion : quelques voies de plusieurs longueurs (70m) dont trois sont équipées. Dans le socle surplombant, quelques voies dures attendent leurs répétiteurs.

 

A droite, les rubans parallèles de l'Hérault et de l'asphalte surlignent les murs ocres des Lamentations avec quelques bijoux de 35 mètres dans le 5, 6 et 7.

 

 

 

 

Falaises de la Benje - secteur Romane et Sycophantes :

 

"Romane" 5c : une première partie en dalle puis le rocher se redresse avec la bonne idée de se creuser en quelques bacs salvateurs.

 

Juste au dessus de la route de la grotte des Demoiselles, les arbres inondent d'ombre le pied de la falaise. Un avantage particulièrement intéressant en période de chaleur. Le profil, c'est essentiellement du mur ou de la dalle à goutte d'eau et à prises crochetantes : on peut le comparer à notre calcaire du Grand Vallon à Lascours.

"Les bras tomberont trois fois" 6c : un départ lisse semble-t-il ?! Approchez vous pour voir apparaitre les fines écailles suffisantes pour décoller !

 

 

 

Les voies de ce secteur sont assez longues : 20 à 30m. Equipement en scellements et relais chaînés.

 


 

Photo ci contre : "Subtilités calcicoles" 6c : une approche en 6a dalle puis le franchissement du bombé par une fissure verticale. Le tout est parfaitement protégé. Le mur final est colonisé par l'urticante Rue (en fleur à cette époque) comme de nombreuses voies et pied au Thaurac. Méfiance et contact à éviter !

 

 


 

 

 

En déambulant dans la plaine, il est possible de trouver une aire de bivouac qui ne dérange pas les activités locales.

 

 

 

Une visite au Thaurac n'est pas complète sans profiter de la Grande Face par exemple et de ses 100m de rocher verticaux.

 

 

Au gré des 4 ou 5 longueurs parcourant la Grande Face, vous trouverez de pittoresques offrandes aux dieux de l'escalade comme cette tête d'os. Chaque voie vous laissera découvrir son totem surprise.

 

Pour atteindre le départ des voies, le seul accès atterit sur cette vire étroite à 50 mètres au dessus de la route. Ambiance rime alors avec prudence.

 

 

"L'été en pente douce"

90 mètres, 4 longueurs équipées, 6b+ maxi, 5c obligatoire.

Pour démarrer de la vire, la plupart des voies réclame de s'arracher un peu.

Pas d'exception à la règle pour L1 : un pas athlétique pour rejoindre une fissure plus sympa.

 

 

L2 : un système de fissure à remonter puis une traversée fine pour récupérer une autre fissure. Et au fond coule une rivière ...

 

 

L3 : la longueur clé est surement la plus belle ! Une traversée sous un surplomb pour rencontrer la faiblesse du rocher : inversée sur colonnes pour s'étendre vers quelques réglettes. La suite permet de remonter une fissure-dièdre plein gaz dans de splendides nuances ocres. Quelques oppositions agrémentent cette parfaite longueur digne des certaines vues du Verdon.

 

 

Pour retoucher le plancher des vaches, la descente par les rappels de la voie du Capucin complète bien la ballade : rappels de 45 mètres avec fil d'araignée.

 

 

 

 

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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 18:16

 

Loin là bas à l'ouest, entre Arles et Saint Rémy de Provence, c'est presque le nord et pourtant encore dans les Bouches du Rhône !

Le massif des Alpilles, longtemps laissé en auto gestion, fait de plus en plus partie des objectifs du CD 13 FFME dont l'énergie est souvent accaparée par les Calanques et les environs de Marseille.

Coordonnées par Jean Goussin et suivies par les clubs principaux du secteur géographique (Chateaurenard, Saint Rémy de Provence, Arles, Eyguières, ...), certaines falaises sont conventionnées (Aureille, Mouriès) et passent déjà à l'étape rééquipement.

 

Le premier chantier est celui de La Civadière à Aureille. Suite au conventionnement dès 2005, les travaux débutent en mars 2006. Axé sur le bénévolat des adhérents des clubs et autres bonnes volontés, les voies sont petit à petit rééquipées.

Face aux plaquettes et goujons de 10 mm posées il y a une douzaine d'années par Serge Jaulin (financé par le Vieux Campeur d'où le surnom de falaise du Vieux), on peut toujours s'étonner de changer un équipement en apparence potable. C'est sans compter sur la grande fréquentation des lieux et les nombreux relais fortement rouillés. D'autre part, la convention exige une mise aux normes de sécurité.

Le rééquipement est fait en scellements galvanisés (couleur dorée) et colle Epcon de chez Spit (couleur beige claire discrète mais difficile à fignoler).

 

 

 

 

Souhaitant montrer son intérêt pour le massif et soutenir les actions en cours, le CD 13 propose à quelques équipeurs marseillais de faire une journée de rééquipement sur place.

Favorisé par les conditions météo (malgré le fort mistral), 4 voies sont rééquipées au secteur Saint Jacques : facile à reconnaitre avec les scellements inox (couleur argentée), la colle rose Hilti et les relais chaînés (si vous vous retrouvez au taquet entre 2 points, vous connaissez les responsables ! Pas la peine de se plaindre aux locaux  ;-))

 

La dure vie d'un Conseiller Technique Départemental : insérer 20 kilos de matériel dans deux sacs dà peine 20 litres !

 

 

Actuellement (janvier 2007), il reste une vingtaine de voies à faire (à partir du secteur Painlevé) et le chantier devrait se conclure pour le printemps.

 

A l'avenir, nous essaierons d'organiser une sortie escalade sur cette falaise, paradis du sextogradiste inférieur (5c - 6a) avec un article à la clé.

 

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 10:28

 

Dernier candidat à passer sous le feu des projecteurs dans "Kamikazé", Vincent s'éclate pour sa première sortie à Buoux en alignant les 7a.

 

Encore une falaise à revisiter d'urgence avant le retour au frais !!!

 

 

 

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