Une fois que les sacs sont posés, les cordes délovées, les baudriers ajustés, il faut rentabiliser un secteur jusqu'au bout.
Sur ce mur de Scorpion, au milieu des longues lignes en 7a, Matthieu décortique ce court 8a : "court et teigneux, ça doit sortir dans la journée !" c'est "La nuit des morts de rire".
Tout le monde est convaincu par son optimisme résolu alors que la raison indiquerait : un 8a Buoux, déjà c'est dur et en plus vu la physionomie de la voie, on imagine le gros pas de bloc ; alors un pas bloc ... en 8a ... à Buoux : surdur !?
Comme prévu, les 2 premiers points se clippent facilement, le troisième plus dur puis c'est LA section : les prises ne prouvent leur existence que par les légères traces de magnésie les recouvrant.
Premier objectif : les tenir. Ensuite, encore faut il trouver la séquence pour les crisper dans le bon ordre permettant d'arriver jusqu'au point suivant. Après, c'est à nouveau rando jusqu'au relais.
En plus, le point protège bien l'enchainement mais ne favorise pas le travail des méthodes.
Plusieurs essais et finalement, ce ne sera pas pour aujourd'hui ; peu importe, il y en a d'autres !