Non, le titre n'évoque pas le nom d'une nouvelle voie d'escalade dans la nébuleuse phocéenne.
Seulement le résultat désagréable d'un vol comme tous les grimpeurs en vivent dans leurs carrières.
Oui, une chute n'est jamais banale et par cet exemple, il nous est rappelé que nos pieds, nos chevilles risquent la blessure à de nombreuses reprises ... surtout dans les dalles et murs à peine verticaux.
Et l'expérience ne préserve pas forcément de ces évenements ...
Pour Jean, la mésaventure s'est déroulée en face sud-ouest de l'Aiguille de Sugiton au cours d'une belle journée comme tant d'autres. Au milieu de la deuxième longueur de "M.G.M.", le profil en mur quasiment vertical et la succession de petit bombés ne laisse pas présager pareil issue.
Combinaison improbable de fatigues accumulées, d'assurage un poil sec et d'atterrissage incontrolé ? En tous cas, un malheureux concours de circonstances conduit à un vol d'apparence anodine qui se finit par la rencontre vigoureuse du pied gauche avec le calcaire inhospitalier. La douleur s'apparente à une grosse entorse mais aux termes d'une marche de retour épique (record de lenteur), le verdict aux Urgences est sans appel : fracture de l'astragale, ce petit os articulaire du pied.
Même si la consommation modérée de quelques Pommard ou Savigny du Domaine de la Galopière sera un premier réconfort , bon courage pour cette immobilisation forcée d'environ un mois !
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Croiser un épisode de cette nature devient une piqure de rappel pour tous les grimpeurs : sachons nous préserver et parfois choisir le bon moment (de forme ?) pour engager dans un profil non déversant.
Une chute n'est jamais anodine !